Hackathon Smart Port : les solutions numériques prennent corps

Hackathon Smart Port : les solutions numériques prennent corps

12 juin 2020
HackathonNSNPNumériqueSmart Port

Conformément à l’engagement pris par Nantes Saint-Nazaire Port, plusieurs des solutions issues du hackathon de novembre 2019 sont en cours de développement, avec l’appui et le financement du Grand Port Maritime. Point d’étape.



Du 26 au 28 novembre dernier, le premier Hackathon Smart Port a été un succès avec plus de 70 participants. Sur trois jours, des entreprises du numérique, des étudiants, des acteurs portuaires et des industriels échangeaient pour imaginer ensemble des solutions aux problématiques portuaires actuelles.



« Des ébauches de solutions ont été imaginées en un temps record grâce au foisonnement d’idées né de la rencontre d’acteurs pas forcément habitués à travailler ensemble. Ne restait plus qu’à transformer l’essai, pour que les projets prennent corps ! », analyse Émilie Neveu Lemaire, Responsable du service des Systèmes d’Information de Nantes Saint-Nazaire Port.



Des « boost projets » depuis janvier !

Avec un budget de 200 000 euros, Nantes Saint-Nazaire Port pilote depuis plusieurs mois les projets nés du Hackathon, en interaction avec la place portuaire et les citoyens. En janvier et mars, des sessions de travail baptisées « boost projets » ont ainsi permis aux participants d’avancer sur leurs solutions. Plusieurs challenges, qui visent à la fois les professionnels et les citoyens, portent déjà leur fruits. Par exemple « Infos voiries portuaires Saint-Nazaire » pour informer en temps réel  sur l’état des ouvrages mobiles afin de faciliter les déplacements dans Saint-Nazaire (développement d’une application par la start-up normande Citykomi). Ou encore « Connecter le port, la ville et les citoyens » avec le projet d’un panneau d’information navires (dates d’arrivée, de départ, type de navire...) et d’un parcours connecté pour des promenades grand public autour de l’estuaire et des installations portuaires. 

« Tous ces projets sont amenés à s’enrichir toute l’année, résume Émilie Neveu Lemaire. Il est essentiel de prendre le temps d’exploiter la riche matière qui a émané du premier Hackathon avant d’en imaginer un second. »