Éolien flottant : une expertise au service des industriels
Nantes Saint-Nazaire Port fait partie des précurseurs sur l’éolien offshore à travers notamment sa contribution au projet de démonstrateur flottant Floatgen d'Idéol. Pour accompagner la montée en puissance de la filière, il renforce encore son expertise au service des industriels et se projette déjà vers l’éolien flottant.
Après plusieurs années d'études et de préparation, la construction du parc de Saint-Nazaire est entrée en phase active. Depuis 2012, Nantes Saint-Nazaire Port y a pleinement contribué en apportant des solutions industrielles, logistiques et foncières : accueil de l'usine General Electric, requalification de 15 hectares transformés en site logistique de préassemblage des éoliennes, renforcement des infrastructures de quais, investissement dans de l’outillage performant…
Un nouvel appel d’offres (AO5 Sud Bretagne) sur l’éolien flottant a été lancé en mai 2021. Il porte sur l’installation, à l’horizon 2028, d’une quinzaine d’éoliennes flottantes pour une puissance installée de 250 MW au large de Belle-Île et de l’île de Groix (1). Une dizaine d’industriels sont en lice pour y répondre.
Pour assurer l’interface avec les clients potentiels, Nantes Saint-Nazaire Port a renforcé son équipe en recrutant l’été dernier Omar Alaoui, chef de projet de l'éolien flottant. Avec le support du cabinet nantais Narval Solutions, la Business Unit Énergies de Nantes Saint-Nazaire Port a notamment été chargée d’identifier les enjeux et les besoins de la filière. Son objectif : proposer une solution portuaire spécifique pour atteindre les critères de performance d'installation attendus par les énergéticiens.
Dans une autre dimension
« En matière d’énergies marines renouvelables, et particulièrement d’éolien offshore, Saint-Nazaire et sa région font figure de leaders nationaux en termes d’emploi et de chiffre d’affaires, rappelle Omar Alaoui. Mais l’éolien flottant nous fait entrer dans une autre dimension. La nouvelle base d’intégration, qui sera construite dans le prolongement du site d'assemblage existant, devra être polyvalente et répondre à de nouvelles contraintes : zones de stockage, portance des quais, linéaires, fort tirant d’eau… »
(1) Le lauréat de l’appel d’offres devrait être connu fin 2022 pour la première tranche de 250 MW. Un second appel d’offres suivra pour une nouvelle tranche de 500 MW.
Article complet à retrouver dans notre dernier magazine, West Link, numéro 104