Déploiement de l’éolien flottant : les premières études du projet ÉOLE sont lancées
Le projet ÉOLE, qui vise à anticiper le développement de l’éolien offshore flottant, se poursuit en 2023. Nantes Saint-Nazaire Port a lancé les premières études de terrain pour fournir une base d'intégration industrielle et logistique dédiée à cette filière en devenir.
Le linéaire de quai de 750 mètres de long renforcé à plus de 30 tonnes par m², dans le prolongement de l’actuel hub logistique nazairien, constitue l’un des éléments majeurs du projet ÉOLE. L’éolien flottant nécessite en effet des infrastructures adaptées aux besoins XXL de la filière, et Nantes Saint-Nazaire Port veille à proposer des solutions adaptées aux besoins des industriels. « Il est nécessaire de connaître la nature des sols pour prévoir la création des souilles et des chenaux d’accès, note Marc Labegorre, responsable des études du projet ÉOLE. Cela nous permet également d’identifier les meilleurs endroits pour implanter les ouvrages et repérer d’éventuelles pollutions. »
Sonder le sous-sol
Pour ce faire, une grande campagne de reconnaissance de sol a été réalisée fin 2022 par Nantes Saint-Nazaire Port, avec, au programme, des détections géophysique et pyrotechnique. Ces sondages, menés par des moyens non destructifs, visaient à établir une cartographie du sous-sol et du toit rocheux, ainsi qu'à localiser d'éventuelles munitions non explosées. Une campagne de sondages géotechniques a ensuite été engagée début 2023. Elle permettra de préciser la cartographie du sous-sol précédemment établie, et de déterminer les caractéristiques des couches de sol pour le dimensionnement des ouvrages.
Inventaires écologiques
Analyse des bruits sous-marins et aériens, mammifères marins, qualité de l'air et des sédiments, faune et flore… Des inventaires écologiques sur un cycle annuel sont également en cours, ainsi que des études sur l'agitation du plan d'eau et les dynamiques hydro-sédimentaires. « Toutes ces études et acquisitions de données permettront de mesurer les effets potentiels du projet sur son environnement », conclut Marc Labegorre.
Retrouvez l'intégralité de cet article dans notre magazine West Link, numéro 107